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REVER SANS LIMITES – Little Nemo in Slumberland
Mai 1, 2009, 3:37
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Winsor McCay (1867-1934) est déssinateur de BD et réalisateur de films d’animation.

Little Nemo in Slumberland est né en 1906 pour paraitre chaque jour dans le New York Herald, c’est l’histoire d’un petit garçon nommé Nemo, il est timide et REVEUR, il à environ 6ans. Chaque nuit lorsque Nemo s’endormira il entrera dans le monde fantastique des rêves. On suit alors les aventures du jeune dormeur dans le monde des rêves avec pour but de réussir à rentrer dans Slumberland pour y rencontrer la princesse. Mais accomplir ce but ne sera pas sans difficultés.

Il commence alors à visiter Slumberland, la planète Mars, la Lune, le Pôle nord, voyagera dans un dirigeable, sur le dos des oiseaux, des chevaux de mer ou encore dans un lit vivant, comme dans la série Walking Bed. L’objet le plus significatif est bien sûr le lit de Nemo. Dans ses rêves celui-ci se transforme au gré des aventures envaisseau, en bateau, en une monture vivante aux jambes interminables, enjambant les immeubles.

Little Nemo in Slumberland-Walking Bed

Little Nemo in Slumberland-Walking Bed

Slumberland est le pays du sommeil, qui est habité par d’étranges créatures, d’humains et d’animaux vivants dans des DECORS ONIRIQUES A L’ARCHITECTURE ART NOUVEAU. La taille de Slumberland semble extensible au gré des aventures qui pourraient être interminables à ceci près de chaque matin Nemo devra retourner à la dure réalité…

Toutes les planches se terminent par une case montrant Nemo se réveillant dans son lit ou plus souvent sur le sol après une nuit agitée se faisant parfois gronder par un de ses parents pour avoir crié dans son sommeil.

McCay tenait à reproduire au plus près possible l’impression d’être dans un rêve, ainsi un des principes de sa BD est l’EVOLUTION, LA METAMORPHOSE, LA TRANSFORMATION CONSTANTE DU DECOR ET DES OBJETS à la manière d’un rêve. Les escaliers peuvent devenir des serpents puis des pirales infinies…

Les cases sont moins strictes que dans une BD actuelle, le format d’une case retranscrit un sentiment chez Little Nemo, plus la case est élancée dans sa verticalité, plus l’impression de vertige est grande, il joue également avec les échelles où le lecteur se pert.

Little Nemo in Slumberland

Dans cette planche, Manhattan devien le terrain de jeu de Nemo, l’ascension vers le point le plus haut représente LE BUT, que l’on retrouve dans la plupart de nos rêves, qui est souvent proche mais inaccessible. Il sagit de conquérir la hauteur de Manhattan, qui devient dans ce rêve presque un jeu d’enfant car l’échelle est totalement modifiée, Nemo devient le géant de New-York eT le monde lui appartient. Ces rêves sont la représentation des différentes peurs, angoisses et envies de Nemo mais peut-être bien celles de McCay, dont certains disent qu’il fut peut-être sous l’emprises de psychotropes lorsqu’il réalisa ces différentes histoires…